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Une fois n'est pas coutume, nous avons quitté La Fare vers 9h, avec une casserole, la SEULE en moins, sans doute oubliée à Pommerol... Pour faire cuire ma tambouille, autant vous dire que ça va pas être de la tarte...

Après quelques kiomètres, nous sommes tombés sur un gîte dit "équestre" dans le texte et dont la propriétaire, aussi perchée que les lieux, nous a bien fait comprendre que nous ne serions pas sélectionnés pour faire partie de sa clientèle triée sur le volet, plutôt du genre bobo.
Comme nous n'avions décidément pas les memes valeurs, elle nous a éconduits et indiqués Saint Auban sur l'Ouvèze, à trois heures de marches de son ranch, digne de Southfork.

Après l'effort, la récompense devant la beauté du panorama
Nous avons donc entamé une grimpette solide, avant d'atteindre le col de Corbière, où Marius a décidé de faire sa petite pause, couché avec ses sacoches, dans un magnifique bois. Brigitte et moi en avons profité pour discuter un peu de nos avenirs de randonneurs et Marius Tour 2008 a pointé le bout de son nez. Comme quoi, contrairement aux doutes de bartonfink, on ne fait pas que rêver au fil des vallées qui défilent...

Pour Marius, une petite sieste s'impose.

A suivre...

Ensuite, re-grimpette jusqu'au col de Haute Huche .
Le panorama est à couper le souffle, et vaut bien ce fort dénivelé.

Nous sommes ensuite redescendus aussi rapidement que la pente était aigue et avons rejoint Saint Auban sur l'Ouvèze, où ma carte IGN, imprimée en 2004 d'ailleurs, indiquait le choix entre deux gîtes équestres.
La propriétaire du premier nous a informés que son gîte était fermé depuis 6 ans, et l'autre depuis 3 ans. Elle possédait encore quelques ânes mais ne désirait pas s'encombrer de notre compagnie. Merci IGN, merci Madame!

Saint-Auban... en passant...


Là, j'avoue que j'ai découvert les limites de ma patience.

Il nous a fallu marcher 7 km sur une petite départementale pour atteindre enfin le camping Au Clocheton, à Montauban sur l'Ouvèze.
Et enfin une belle rencontre, la première de la journée.
Ce couple franco-belge adorable nous ont accueillis chaleureusement et nous ont remontés le moral, que j'avais personnellement dans mes chevilles douloureuses.
L'endroit est magnifique, simple et peuplé de cyclistes, amoureux du Tour de France, puisque nous sommes proches du col du Perty, très prisé des fanas de la petite reine.
Bar, restaurant, épicerie, tout y est réuni pour passer une bonne soirée et une nuit salvatrice.
Nous venons d'ailleurs de déguster une tarte à la ratatouille divine, je songe accrocher une étoile en quittant les lieux.

Demain, je change de vallée à nouveau et me diriger vers Montbrun les Bains, où j'avais établi sur mon itinéraire initial de faire une halte thermale.

Bonne nuit!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Pfiou... les rencontres ont leurs limites.. Econduits à trois reprises, à bout de souffle, les dénivelés ont du vous paraitre pénibles ! Heureusement que tu étais avec Brigitte, plus facile à deux ces moments là.

Anonyme a dit…

Etre face à des refus d’hospitalité, ce doit être vraiment très dur à vivre, mais finalement il y a toujours des gens de cœur qui vous tendent la main, c’est d’eux dont vous vous souviendrez plus tard.

Anonyme a dit…

Stéph, la prochaine fois, tu penses à moi pour t'approvisionner en carte à jour, je les ai toutes à l'OT.

A propos de nous...

Depuis huit ans, se promène sur les sentiers de la Drôme Provençale un jeune bourricot répondant au doux nom de Marius... Au bout de la longe ... votre hôte. Il y a quelques temps, à la croisée d'un chemin, nous avons fait la rencontre de Bandit et Joëlle. Depuis nous ne nous quittons plus et partageons chacune de nos balades... Chaque année, nous associons nos périples de plusieurs centaines de kilomètres à une cause, une action caritative. Ainsi, après avoir récoltés des fonds en 2008 pour la lutte contre la Mucoviscidose, nous avons renouvelé notre action en 2009 puis en 2010 pour Gabriel, un petit garçon polyhandicapé de Condorcet dans la Drôme.

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